La Culpabilité

Judéo-christianisme thérapeute pouvoir Gilbert Piednoir Martineau

La culpabilité revêt plusieurs sens, elle peut être morale ou juridique. J’aborderai ici uniquement le sentiment de culpabilité d’ordre moral très lié au judéo-christianisme. Qui dit « culpabilité » dit « faute », un sentiment d’avoir commis une erreur IMPARDONNABLE. Il faut donc se repentir, expier, payer en quelque sorte l’acte que l’on suppose être une faute.

Des membres de l’Eglise chrétienne, après le décès de Maître Jésus, ont trouvé un bon créneau pour fidéliser leurs paroissiens en les maintenant dans la culpabilité. Heureusement depuis quelques décennies, des consciences, notamment celles provenant de philosophies orientales et de nouvelles approches occidentales ont permis de désengluer les esprits confrontés à la culpabilité depuis leur enfance.

La culpabilité si ancrée dans le judéo-christianisme pèse encore de nos jours aussi bien chez les personnes pratiquantes que non pratiquantes.

Malgré cette prise de conscience, il n’est pas toujours aisé de se détacher de la culpabilité car les empreintes éducatives, inter-et-transgénérationnelles sont engrammées profondément. Le travail de libération peut paraître long, mais aujourd’hui des méthodes, des outils naturels permettent d’accélérer le processus de libération de ce fardeau qui ralentit votre cheminement.

Dans tous les cas il y a avant tout la parole. Communiquer est primordial, incontournable. Alors me direz-vous «  mais, si l’on a des difficultés à s’exprimer ? » Eh bien, vous pouvez vous faire aider par un thérapeute qui de par sa neutralité facilitera progressivement votre expression.

Bémol : si certaines approches ont aidé les patients à sortir la tête de l’eau, il y a aussi une catégorie de personnes s’intitulant « thérapeutes » assoiffés de pouvoir sur leurs patients et comme « par hasard » avides d’argent qui ont repris, sans nécessairement reprendre mot pour mot le discours de l’Eglise, la notion de faute commise.

Les problèmes que vous rencontrez dans la vie qu’ils soient d’ordre familial, professionnel, sociétal, médical sont pour une catégorie de ces dits thérapeutes dus nécessairement à des fautes commises par votre Ame dans une vie antérieure et/ou dus à un héritage familial. Donc si vous avez des problèmes, vous avez ou votre famille obligatoirement fauté.

Vous êtes présents dans cette vie pour évoluer certes, mais dés lors que la notion de faute surgit, vous retombez dans un marécage.

La culpabilité est un sable mouvant dans lequel certains se complaisent à vous maintenir tout en prenant la peine de vous laisser la tête et les bras hors de l’eau afin qu’ils puissent les rétribuer les plus longtemps possible.

Mes cheveux se hérissent lorsque j’entends certains « thérapeutes » tenir à leur clientèle encore de nos jours des propos culpabilisants. Ces praticiens pour justifier les problèmes rencontrés leur attribuent une origine due à de mauvaises actions conduites dans leur vie actuelle ou bien dans le vécu de leurs parents etc….

Ces thérapeutes s’attirent avec ce discours une manne financière que vous ne soupçonnez pas. Quel bonheur pour eux ! Ils exercent leurs activités par le pouvoir.

Quelque soit l’histoire de la famille, la notion de culpabilité n’a aucunement sa place. Nous sommes tous ici pour évoluer. Vous ne pouvez pas avancer avec un boulet au pied. Que ces thérapeutes manipulateurs et dans le pouvoir changent leurs discours ou de métier ! Ils sont la honte de la profession.  Ces propos culpabilisants ne font qu’aggraver la vie de la personne qui consulte.

Si ces thérapeutes avaient pris la peine de lire et d’intégrer les enseignements des Maîtres, ils ne tiendraient pas de telles inepties.

A vous, thérapeutes-juges : qu’avez-vous de supérieur à celles et ceux qui viennent vous consulter ?

Une certaine partie de l’église a tenu et tient encore ce genre de discours, alors de grâce, changez de disque et travaillez sur le positionnement de votre égo !

En parlant de faute commise, vous vous positionnez en tant que juge. Mais de quel droit vous attribuez-vous ce rôle ? N’oubliez-pas que si vous êtes présent aujourd’hui, vous avez comme nous tous un travail à réaliser sur notre Terre-Mère.

Culpabilisez un client, c’est l’accompagner vers une stagnation et une aggravation de ses problèmes en donnant inconsciemment de la puissance à la problématique pour laquelle il est venu vous consulter… Culpabiliser un client, c’est le laisser dans l’ombre et non l’accompagner vers la lumière. La Lumière nous mène à des prises de Conscience, et nous aide sur les plans physique, émotionnel et spirituel.

Je m’adresse à celles à ceux qui consultent ces thérapeutes qui vous flanquent bien en face la notion de faute,  de mauvaise action commise : prenez vos affaires et partez ! Demandez à vos proches et/ou à l’Univers de rencontrer un thérapeute digne de ce nom qui vous respectera dans son entièreté.

Votre famille, votre Ame a un passé, quel qu’il soit, le thérapeute est à vos côtés  pour vous aider à vous libérer des chaines auxquelles vous êtes attachées, vous apporter grâce à ses approches une énergie reconstructrice, élévatrice de votre Etre. En aucun cas, il ne doit porter un jugement. Thérapeute et juge sont incompatibles. Les enseignements des Maîtres n’ont jamais porté de jugement.

Des Pierres, des Huiles essentielles, des Plantes adaptées au cas par cas peuvent compléter un travail conduit avec respect par votre thérapeute.

Je vous souhaite un bel accompagnement.

Gilbert

3 réflexions sur « La Culpabilité »

  1. Merci à vous deux pour ces témoignages.
    En ma qualité d’ostéopathe je vois tous les jours des personnes brisées par des paroles odieuses qui les envoient dans la culpabilité, la peur de ce qui risque de leur arriver si elles font des choix autres que ceux qu’on leur… impose avec menace.
    Je ne peux que vous conseiller de lire l’excellent livre du non moins excellent écrivain médecin Martin Wincker intitulé les brutes en blanc, dans lequel il parle aussi bien de l’attitude de ces praticiens qui sont tout sauf des « soignants », et de la réponse que nous, patients, devons leur apporter: imposer le respect de ce que nous sommes en tant qu’humain qui ressent, de nos choix issus de notre ressenti profond que l’on essaye par tous les moyens d’annihiler.
    Continuez ainsi.
    Belle journée à tous.
    Muriel

  2. Merci Gilbert ! Ma compagne, acupuncteure, m’a fait découvrir votre site. En tant que pédagogue des langues, je ne peux qu’être en accord avec votre discours : mon institut de langues forme des adultes aux principales langues étrangères parlées dans le monde. Nombre d’entre eux/elles, avant même d’entamer une formation, nous avertissent qu’ils/elles sont nul.le.s en anglais, par exemple, malgré 7 années passées à l’école, dans l’étude de cette langue. La raison très souvent évoquée : comprendre, ça va mais parler, c’est difficile voire impossible ! À force d’avoir été culpabilisé.e.s par leurs profs de langues qui n’ont pas su libérer la parole, les anciens élèves sont devenus muets. Quel gâchis éducatif alors qu’apprendre une langue peut être joyeux, artistique, libérateur. Merci d’aider vos contemporains dans la découverte de leurs potentiels infinis !

    1. Merci à vous Fabrice. Chacun/e d’entre nous au poste qu’il occupe se devrait d’inciter la parole à s’exprimer. Avec l’actualité récente dans le milieu artistique notamment, des langues se sont déliées. La force de chaque Etre se forge dans la parole qu’il véhicule, car le verbe est créateur.
      Encourageons celles et ceux dont le silence a été imposé à parler et à abandonner toute forme de culpabilité.
      Comme vous l’écrivez trés justement des potentiels infinis sont en nous.
      La parole est porteuse de ces potentiels.

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